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L'organisation du système de santé doit être structurée par un pilotage collectivement bien identifié et une répartition bien définie du rôle des différents acteurs de l'exécution de la stratégie vaccinale. Elle doit faciliter l'intervention des acteurs locaux et des associations pour une mobilisation efficace des populations par les relations de confiance préexistantes.

L'organisation de la vaccination doit intégrer des actions d'information, d'éducation et communication (IEC) auprès des populations, au plus près de leurs lieux de vie et de manière répétée. Ces actions d'IEC sont à réaliser par les acteurs locaux préalablement formés à ces questions grâce à des équipes mobiles sanitaires et sociales. Ces équipes permettent d'intégrer des actions de vaccination aux soins de santé et aux services courants, par l'instauration d'un parcours de vaccination facilité, avec une démarche de " (r)amener vers " les centres de vaccination ou d'" aller vers " les populations au sein des lieux de vie.

Les actions de vaccination doivent prendre en compte l'existence de facteurs limitants comme : la forte compétitivité des besoins primaires (logement, sécurité, travail, enfant, alimentation, drogue, accès à l'eau) ; une grande mobilité ; un faible niveau de littératie en santé et de littératie numérique ; la barrière de la langue ; l'éloignement des systèmes institutionnels ; une faible perception de l'utilité de la vaccination ou de la menace de la Covid.

Tous ces facteurs contextuels sont prégnants au sein de ces populations et nécessitent une analyse fine et spécifique, en situation et temps réel.

(Résumé de l'éditeur)